vendredi 9 février 2007

Ecran de brouillard

La campagne résonne depuis plusieurs jours de mises en causes politiques et médiatiques contre Nocolas Sarkozy. Les RG, d'abord, pour déstabiliser le ministre de l'intérieur, accusé de rester en poste et de mettre l'appareil d'état à son service (les socialistes ne se sont pourtant pas émus de conserver jusqu'au soir du 21 avril 2002 un Premier ministre-candidat, ni en 1988, un président candidat). Puis surgit "l'affaire" du scooter du fils de Nicolas Sarkozy.

Là encore, ses adversaires pourraient faire preuve de retenue. En effet, si l'on en croit le Parisien, "comme pour le fils de Nicolas Sarkozy, les policiers avaient déployé les grands moyens après le vol, en 2003, du deux roues du fils Hollande-Royal, Thomas". Il est vrai, ils ont du être moins efficaces, puisque les recherches ne semblent pas avoir abouti. Toutefois, le journal précise qu'en novembre 2003, la police parisienne avait été dessaisie au profit de la section criminelle de la 2ème division de police judiciaire et que des tests ADN avaient été également effectués.

En effet, dans notre pays, dès que le nom d'une personnalité apparaît dans une affaire, la police la traite alors avec la plus grande discrétion. Celle-ci est alors confiée au GAR, groupe des affaires réservée qui, d'après l'Express, n'existe pas toujours de façon formelle, mais est pourtant présent dans chaque direction importante.

Espérons que la présentation, dimanche du programme de Ségolène Royal, ramènera à gauche le débat sur les questions de fonds et que ces écrans de fumée se dissiperont rapidement.

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